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L’Atelier ChiMa a été fondé en 2021 par Andréa Benassayag, architecte et scénographe. Portée par une approche sensible de l’espace, sa pratique explore les liens entre architecture, paysage et perception, dans un dialogue constant avec la Nature.

Andréa puise son inspiration dans les lignes pures de l’horizon méditerranéen, les matières brutes et le travail de la lumière des architectures japonaises découvertes au cours d’une immersion dans l’archipel nippon, ainsi que dans l’harmonie et le calme des paysages finlandais, où elle a vécu pendant un an dans le cadre de ses études.

Née et ayant grandi sur les bords de la Méditerranée, en face des îles de Lérins, Andréa retrace ses origines sur l’île grecque de Chios, terre natale de ses grands-parents maternels. C’est tout naturellement qu’elle se passionne pour la symbolique des îles et l’imaginaire qu’elles incarnent. Elle consacre son Mémoire aux îles d’art japonaises – Naoshima, Teshima, Inujima – qui l’ont profondément émue et fascinée. Elle s’en inspire également pour son Projet de Fin d’Études, développé au cœur de l’île Sainte-Marguerite, face à Cannes, une île qu’elle connaît intimement pour l’avoir explorée durant toute son enfance. Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Val de Seine, son projet est sélectionné pour l’exposition des Meilleurs PFE en 2017.

Avant de fonder sa propre structure, Andréa affine sa sensibilité et son savoir-faire au sein de plusieurs agences renommées, en France et à l’étranger. Elle travaille notamment à Paris et Tokyo, où elle participe à des projets variés – allant de l’habitat à la scénographie muséale en passant par l’architecture culturelle et les équipements publics – qui renforcent son approche transversale et poétique de l’espace. Ces expériences nourrissent sa réflexion autour des matières, des rythmes et de la relation au vivant.

C’est dans cette continuité qu’elle crée L’Atelier ChiMa, une structure indépendante au sein de laquelle elle explore librement les notions d’équilibre, de perception et de lien. Elle y mène une démarche expérimentale, attentive aux textures, à la lumière et aux interactions humaines, où chaque projet devient un récit, un territoire singulier – une île sensible en résonnance avec son environnement.

Ces îles architecturales s’organisent en compositions fluides, où volumes, ouvertures et passages s’entrelacent pour insuffler au lieu une énergie vibrante, créant un dialogue vibrant entre le construit et le vivant. Ensemble, ces îles forment un archipel d’expériences sensibles, de dialogues ouverts et d’explorations partagées.

Le nom ChiMa, d’inspiration nippone, évoque l’île (shima), mais se compose aussi du Chi, le flux d’énergie naturelle, et du Ma, l’intervalle entre les choses – le vide comme espace sensible et vivant. Cette alliance symbolique reflète l’essence même de l’atelier, un espace de respiration, de dialogue, et de résonance entre les lieux, les êtres et les éléments.